Deux nouvelles bonnes raisons de préférer la médiation au procès

Quels mystères du fonctionnement de la Justice abordes-tu aujourd’hui ?

L’autre n’est pas un « enfant de cœur » : ton adversaire peut injecter un faux et tu seras dans l’incapacité de prouver que ce n’est pas vrai. Alors pourquoi préférer la médiation au procès ?

L’histoire de Christophe ou « la mort symbolique du père » que tu retrouves dans « l’art de la paix » est édifiant. On peut le commander via le formulaire de contact.

Que s’est il passé pour cet homme ?

Pour le couper des enfants, elle a conditionné sa fille de 8 ans pour qu’elle l’accuse d’exercer des violences morales.
Le psychologue a repris les propos tenus par l’enfant en présence de la mère en consultation en appuyant sur de l’anorexie et les troubles du sommeil.

Avec ce rapport, la mère a été chez le généraliste constater une ITT de 20 jours pour des violences morales sur l’enfant.
Il a fini chez les gendarmes avec une plainte pour violences sur sa fille pour obtenir un référé visite en lieu neutre. On a évité le pire de justesse en venant avec un dossier photos qui prouvait qu’il la gâtait comme une princesse et lui faisait faire des voyages extraordinaires : ski, bateau, Espagne, Italie, Corse…

Il a renoncé définitivement à la voir pour ne pas risquer d’être condamné à de la prison ferme ! La mère a gagné. Cette petite fille déjà perturbée par une mère toxique, se construit dans la haine de son père pour avoir la paix chez elle.
Cela s’appelle le syndrome d’aliénation parentale qui rentre doucement dans le périmètre de la justice.

Et le 7e Commandement ?

Ton adversaire n’est pas un enfant de cœur !

Mais toi non plus tu ne le seras pas si tu veux gagner !

Ah bon ? t’es obligé de tricher ?

Je n’ai pas dit ça, mais tu vas devoir détruire l’image de ton adversaire pour obtenir les faveurs du juge.
Si tu veux le maximum de dommages et intérêts tu dois décrire de lourds préjudice et démontrer coûte que coûte la faute de ton adversaire.

En outre, comme l’histoire écrite dans les attestations de tes témoins doit correspondre à la lettre au texte sur lequel tu fondes tes demandes, tu as intérêt de faire le nécessaire ! Donc tu vas être tenté de ne pas tout dire ou de corriger une version déformée par ton adversaire avec « les moyens du bord ». Sinon tu es vite « échec et mat ». Qui pourra contredire la version que tu présentes au juge et qui est rédigée par des témoins ?

Dans un procès on a pas le choix : si tu n’es pas le gagnant tu seras le perdant, et même après 25 ans d’expérience, je n’aime toujours pas perdre un procès ! Donc pour gagner c’est œil pour œil, dent pour dent. Même quelqu’un qui te laisse particulièrement indifférent, tu finiras par le détester, rien que pour ne pas perdre la face…

Imaginez les ravages dans une vie de famille lorsqu’un couple se déchire pour les enfants…

Le 8e Commandement quel est-il ?

Ce qui est important pour toi ne compte pas pour le juge.

Tu devras renoncer à tes valeurs et ta représentation du monde pour avoir une chance de faire rentrer ton histoire complexe dans un texte.

C’est le cas de Monique qui était la grand-mère d’un petit garçon de 5 ans. Elle redoutait son fils, (le père de l’enfant) et après la séparation elle a tenté d’exercer son droit de visite.

Le juge a ordonné une expertise psychiatrique de tous les membres de la famille car Monique avait été internée à la demande de son mari juste avant leur divorce.
Malheureusement, elle avait dit ses quatre vérités par écrit à son fils. Malgré une heure de préparation, elle n’a pas résisté à l’envie de diaboliser son fils dans les yeux de l’expert.

Au regard de la violence du discours de Monique pour l’équilibre de l’enfant, il a été proposé qu’elle ne voit son petit-fils que dans un lieu neutre.
Elle savait que c’était perdu d’avance car lors de son examen, elle n’avait qu’à peine pu aborder la question de la relation avec son petit fils.

Pour avoir raison et garder son intégrité morale, Monique a préféré ne pas jouer les règles du jeu pour gagner son procès. Elle n’est jamais allée dans un lieu neutre, mais elle a la preuve de s’être battue jusqu’au bout pour pouvoir garder une place dans la vie de ce petit enfant manipulé.

Pour le père, c’était plus important d’humilier sa mère, que de permettre à l’enfant de bénéficier de l’amour de sa grand-mère ! cela en dit long sur le profil…

Je suis certaine que nombre de personnes seraient déterminées à échapper au procès si elles connaissant vraiment les règles du jeu et ce, même si elles étaient convaincues qu’elles auraient raison devant le juge !